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L’ÉCOPÂTURAGE®

DÉFINITION OFFICIELLE

L’ÉCOPÂTURAGE ® C’EST QUOI ?

L’écopâturage® est une méthode d’écopaysage de gestion des espaces verts et naturels par l’intervention d’herbivores domestiques. Cette gestion douce du paysage réduit l’usage des moyens mécaniques et proscrit l’usage des produits chimiques.

L’écopâturage® est toujours pratiqué dans un souci de respect de l’environnement et en particulier de préservation de la biodiversité sauvage mais également de la biodiversité domestique et requiert des connaissances et des compétences spécifiques.

La définition officielle de l’écopâturage® écarte la notion de tonte de pelouse par l’animal jugée trop réductrice, considère inappropriées les comparaisons entre les animaux et les machines et souligne que l’écopâturage® et l’entretien mécanique des espaces ne concourent pas aux mêmes objectifs.

ET L’ÉCOPASTORALISME® ?

On considère par écopastoralisme® une pratique respectant les principes de l’écopâturage® mais avec des troupeaux évoluant en semi-liberté, voire en transhumance, sous la surveillance de bergers, dans des espaces naturels et souvent dans une logique de production.

Charte du professionnel en
Écopâturage® et en Écopastoralisme®

Les engagements de la présente charte conditionnent l’éligibilité des éleveurs à la pratique de l’écopâturage® et/ou de l’écopastoralisme®.
Pour être membre de la Fédération, chaque éleveur doit respecter, lors de son adhésion, au moins 8 des engagements de la charte, dont les 4 premiers qui sont obligatoires, et concourir, dans le développement de son activité, au respect durable des autres principes.

ENGAGEMENTS OBLIGATOIRES

RESPECTER ET PROMOUVOIR LA DÉFINITION OFFICIELLE DE L’ÉCOPATURAGE® ET DE L’ÉCOPASTORALISME®

L’éleveur adhérent respecte la définition suivante :

L’écopâturage® est une méthode d’écopaysage de gestion des espaces verts et naturels par l’intervention d’herbivores domestiques. Cette gestion douce du paysage réduit l’usage des moyens mécaniques et proscrit l’usage des produits chimiques.
L’écopâturage® est toujours pratiqué dans un souci de respect de l’environnement et en particulier de préservation de la biodiversité sauvage mais également de la biodiversité domestique et requiert des connaissances et des compétences spécifiques.

La définition officielle de l’écopâturage® écarte la notion de tonte de pelouse par l’animal jugée trop réductrice, considère inappropriées les comparaisons entre les animaux et les machines et souligne que l’écopâturage® et l’entretien mécanique des espaces ne concourent pas aux mêmes objectifs.

On considère par écopastoralisme® une pratique respectant les principes de l’écopâturage® mais avec des troupeaux évoluant en semi-liberté, voire en transhumance, sous la surveillance de bergers, dans des espaces naturels et souvent dans une logique de production.

1.

RESPECTER ET PROMOUVOIR LA DÉFINITION OFFICIELLE DE L’ÉCOPATURAGE® ET DE L’ÉCOPASTORALISME®

L’éleveur adhérent respecte la définition suivante :

L’écopâturage® est une méthode d’écopaysage de gestion des espaces verts et naturels par l’intervention d’herbivores domestiques. Cette gestion douce du paysage réduit l’usage des moyens mécaniques et proscrit l’usage des produits chimiques.
L’écopâturage® est toujours pratiqué dans un souci de respect de l’environnement et en particulier de préservation de la biodiversité sauvage mais également de la biodiversité domestique et requiert des connaissances et des compétences spécifiques.

La définition officielle de l’écopâturage® écarte la notion de tonte de pelouse par l’animal jugée trop réductrice, considère inappropriées les comparaisons entre les animaux et les machines et souligne que l’écopâturage® et l’entretien mécanique des espaces ne concourent pas aux mêmes objectifs.

On considère par écopastoralisme® une pratique respectant les principes de l’écopâturage® mais avec des troupeaux évoluant en semi-liberté, voire en transhumance, sous la surveillance de bergers, dans des espaces naturels et souvent dans une logique de production.

2.

RESPECTER LES RÈGLES ADMINISTRATIVES, SANITAIRES ET LE BIEN-ÊTRE ANIMAL

L’éleveur adhérent est en règle sur le plan administratif et à cet effet, il dispose d’un numéro d’exploitation délivré par les services compétents.
Les animaux de son troupeau sont identifiés selon les règles en vigueur, il tient un registre d’élevage, et peut justifier d’un suivi sanitaire assuré par un vétérinaire référent déclaré auprès des services de l’Etat.

Il respecte les règles relatives au transport des animaux vivants et au bien-être animal en particulier les dispositions du Code Rural, notamment l’article L.214 plaçant les animaux dans les conditions ‘’compatibles avec les impératifs biologiques de leur espèce’’, à savoir :
• Ne pas souffrir de faim et de soif

• Ne pas souffrir de contrainte physique
• Être indemne de douleurs, de blessures et de maladies
• Avoir la liberté d’exprimer des comportements normaux
• Être protégé de la peur et de la détresse
Enfin, conformément à la loi, le prestataire, en sa qualité de propriétaire d’animaux, a la garde pleine et entière de son cheptel et en assure la responsabilité y compris lors de dommages causés aux biens et/ou aux tiers.

3.

DISPOSER DES COMPÉTENCES INDISPENSABLES À LA PRATIQUE DE L’ÉCOPATURAGE®

L’éleveur adhérent, ses collaborateurs et les personnes associées s’occupant des animaux justifient de l’obtention d’un diplôme agricole ou de zootechnicien, et/ou d’une expérience significative en élevage et/ou d’une formation Datadock en écopaturage®.

4.

AVOIR RECOURS À DES ANIMAUX DE RACES PATRIMONIALES FRANÇAISES

L’éleveur adhérent, dans une volonté de sauvegarde de la biodiversité domestique possède un cheptel dont 80% des animaux sont de races patrimoniales françaises à faible effectif.1

1 article 4 : Une dérogation à cet article peut être accordée par le Bureau de la Fédération en cas de projet spécifique, respectueux des valeurs communes.

ENGAGEMENTS SECONDAIRES

5.

PRIVILEGIER LES RUMINANTS DANS LA PRATIQUE DE L’ECOPATURAGE®

Les ovins, caprins et bovins sont les animaux privilégiés dans la pratique de l’écopâturage®. Dans une certaine mesure et/ou des circonstances spécifiques des équins peuvent intervenir en écopâturage® en particulier les ânes.

6.

ÊTRE MEMBRE DES ASSOCIATIONS DE SAUVEGARDE ET/OU DES ORGANISMES DE SELECTION

L’éleveur adhérent, concourt au respect des standards et à la promotion des races en étant membre d’au moins une association de sauvegarde et / ou organisme de sélection reconnu par le Ministère de l’Agriculture.

7.

ASSURER LA GESTION DE SITES DIVERSIFIÉS

L’écopâturage® est une solution de gestion d’espaces de nature différente. Aussi l’éleveur adhérent ne cantonne pas son activité à des espaces verts urbains publics ou privés mais étend cette gestion à des espaces naturels (classement ENS, Zone Natura 2000…), à des espaces semi-naturels, des zones humides, des espaces délaissés …

8.

FIXER DES OBJECTIFS DE GESTION, LIMITER LES CHARGEMENTS ET PRATIQUER DES ROTATIONS DE PÂTURAGE

La pratique de l’écopâturage nécessite une approche globale et un suivi de l’espace géré afin de maîtriser l’impact de la présence des animaux sur le site et prévenir le surpâturage, qui doit être, autant que possible, évité. Des objectifs de gestion sont établis au préalable afin de limiter et d’adapter les chargements, d’organiser les rotations de pâturage et l’hivernage.

9.

MAÎTRISER L’EMPREINTE CARBONE DE SON ACTIVITÉ

Dans un souci constant de développement durable et de lutte contre les émissions carbone, l’éleveur adhérent organise son activité de manière à limiter au maximum ses déplacements. Il doit ainsi définir un périmètre limité d’intervention et, si nécessaire, former des référents et déléguer des missions (surveillance, abreuvement…) afin de maîtriser son empreinte carbone.

10.

MESURER L’IMPACT ECOLOGIQUE PAR DES ÉTATS DES LIEUX ET DES SUIVIS FAUNE FLORE

Toujours dans une approche globale et afin de favoriser et développer la biodiversité, autant que possible, des états des lieux faunistiques et floristiques sont établis en début de gestion et un suivi, voire des diagnostics, sont réalisés afin de mesurer l’impact écologique de la présence des animaux sur les sites.

11.

SENSIBILISER ET TRANSMETTRE

Support de sensibilisation, l’animal en écopâturage® est l’ambassadeur d’un message de protection de la nature mais aussi un médiateur dans les relations sociales, en particuliers dans les interventions en milieu urbain.

L’éleveur adhérent s’engage à mettre en place une communication adaptée et des écoanimations pour sensibiliser les publics, expliquer la finalité de la pratique et plus globalement l’importance de la préservation de la biodiversité sauvage et domestique.

12.

PROPOSER LA VENTE EN CIRCUIT COURT DES PRODUITS DE SON EXPLOITATION

En cas de production de laine, de viande, de lait ou de produits transformés dans le cadre des programmes d’écopâturage® ou d’écopastoralisme®, l’éleveur s’engage à les commercialiser dans le respect des valeurs du développement durable et, pour tout ou partie, dans des circuits commerciaux de proximité.